Fin janvier, les 85 agents du pôle recherche ont intégré l’Institut Santé des populations en Amazonie, sur le site de Cayenne. Découvrez ce bâtiment conçu pour figurer l’ambition universitaire de nos hôpitaux, sous l’œil du photographe Ronan Liétar.

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Fin janvier, les 85 agents du Département Recherche Innovation Santé Publique (DRISP) ont emménagé dans le bâtiment enseignement – recherche du CHU de Guyane&nbsp;: l’Institut Santé des populations en Amazonie.

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Le projet de ce bâtiment, construit sur trois niveaux, remonte à plus de dix ans. «&nbsp;Quand les gens découvrent l’ISPA, ils le prennent en photo. Si nous l’avons dénommé Institut c’est pour qu’il puisse accueillir et regrouper de manière pérenne l’ensemble des activités de recherche et d’enseignement, tout en gardant une identité hospitalière forte. Nous n’avions pas commandé que, architecturalement, le bâtiment serait ainsi fait. Mais sur la base du concours architectural, nous avons pu bénéficier d’un beau projet, choisi pour ses aspects fonctionnels, qui réussit à figurer cette ambition hospitalo-universitaire pour la santé&nbsp;», se réjouissait le Pr Antoine Adenis, chef de pôle du DRISP, en mars.

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Le bâtiment, imaginé par les architectes Paul Tritsch et Jérémy Tourret, met en valeur le bois, comme sur la façade d’entrée, où le personnel et les visiteurs aiment se retrouver à l’heure du déjeuner.

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A l’intérieur, le bâtiment s’ouvre sur un escalier majestueux, qui longe l’amphithéâtre d’un côté, l’espace d’accueil et les salles de formation de l’autre.

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L’amphithéâtre, d’environ 200 places, accueille depuis mars des congrès, séminaires ou encore la cérémonie de création du CHU de Guyane, le 16 juin.

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De nombreux cours sont donnés dans les salles de formation, que ce soit pour les étudiants en médecine ou, comme ici, avec le Pr Karim Tazarourte, pendant le Congrès amazonien de médecine d’urgence.

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Du matériel permet également d’organiser des ateliers, comme ici pendant les Journées guyanaises de dermatologie tropicale, en mars.

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A l’arrière, toujours au rez-de-chaussée, l’aile clinique permettra de mettre en œuvre des essais cliniques. Elle est dotée d’un accueil, d’une salle de soins, d’une pharmacie et de deux secteurs de trois chambres, autorisant la réalisation de plusieurs projets en simultané.

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«&nbsp;Avec le dossier patient informatisé, nous pouvons accueillir ici des patients comme ils seraient accueillis dans un secteur d’hospitalisation, explique le Pr Antoine Adenis. Dans un premier temps, nous mettrons en œuvre des protocoles simples de suivi de patients.&nbsp;»

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La salle d’archives, dotée de 400 mètres linéaires, permet au CHU de respecter ses obligations réglementaires. Les données des projets de recherche doivent être conservées pendant quinze ans au minimum et jusqu’à quarante-cinq ans dans le cadre d’une étude sur un médicament ou sur les produits sanguins labiles chez les enfants. À l’ISPA, les dossiers les plus anciens datent de 2006.

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Le premier étage du bâtiment enseignement – recherche est celui de l’investigation clinique. C’est là que travaillent les personnels qui mettent en œuvre les projets de recherche, ceux qui vont sur le terrain comme les médiateurs.

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Le bureau d’investigation clinique, équipé de vingt-cinq postes de travail, accueille les attachés de recherche clinique – investigateurs mais aussi les registres comme celui sur les cancers, <a href="https://www.ght-guyane.fr/chc/article/66">https://www.ght-guyane.fr/chc/article/66</a> le registre des handicaps de l’enfant – observatoire périnatal <a href="https://www.ght-guyane.fr/chc/article/79">https://www.ght-guyane.fr/chc/article/79</a>, le registre Rein consacré à la maladie rénale chronique ou encore le Centre de coordination régionale en santé sexuelle (Coress).

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Ce bureau est doté de deux caissons insonorisés. A l’intérieur, les attachés de recherche clinique peuvent appeler les participants à un projet de recherche pour leur faire passer un questionnaire sans risquer de gêner leurs voisins de bureau. Ici, Khaly Sow, attaché de recherche clinique au registre Rein.

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La bibliothèque réunit des chercheurs extérieurs au DRISP, comme ici le Dr Frédégonde About (à l’arrière-plan), médecin de l’unité d’infectiologie du CHU, accueillie en poste accueil recherche pour mener ses travaux sur l’histoplasmose disséminée, <a href="https://www.ght-guyane.fr/chc/article/54">https://www.ght-guyane.fr/chc/article/54</a> ou Julie Peuget (au premier plan), dont les travaux de master à l’IRD de Montpellier la conduisent à travailler sur l’alimentation en Guyane.

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Le deuxième niveau abrite le secteur recherche.

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Miriette Fonvert, adjointe de la directrice de pôle et cadre administratif du pôle santé publique sur le volet recherche, échange avec Brian Charodin, datamanager. <a href="https://www.youtube.com/watch?v=JouFcgD3nQQ">https://www.youtube.com/watch?v=JouFcgD3nQQ</a>

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Fabrice Quet et Sophie Manuel, biostatisticiens. Depuis leur emménagement au DRISP, ils apprécient le confort de travail de leur nouveau bureau, que ce soit par la possibilité de régler la hauteur de leur plan de travail ou la qualité des écrans.

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Astrid Van Melle (au premier plan) et Devi Rochemont sont toutes deux responsables d’études scientifiques au DRISP. La première travaille sur des projets comme Fey darjan, <a href="https://www.ght-guyane.fr/chc/article/98">https://www.ght-guyane.fr/chc/article/98</a> Guyaconso <a href="https://www.ght-guyane.fr/chc/article/109">https://www.ght-guyane.fr/chc/article/109</a> ou VespaDROM sur les conditions de vie des personnes vivant avec le VIH. <a href="https://www.ght-guyane.fr/chc/article/124">https://www.ght-guyane.fr/chc/article/124</a> La seconde est responsable scientifique du registre Rein ou de projets de recherche comme Depiprec sur l’hypertension artérielle. <a href="https://www.ght-guyane.fr/chc/article/99">https://www.ght-guyane.fr/chc/article/99</a>

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L’ISPA est également doté d’espaces de convivialité. Au premier étage, la terrasse accueille des buffets lors des événements organisés dans le bâtiment, et celle du second étage l’espace pour les pauses repas des agents du DRISP.

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La terrasse du second étage offre un espace agréable pour les pauses en surplombant l’hôpital.

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Sur la terrasse du deuxième étage, des bureaux permettent d’organiser des réunions et des entretiens. Ici, Raphaëlle Le Querriou, pharmacienne et coordinatrice de projet sur le projet Malakit, échange avec Aurélien Carfantan, infirmier de coordination des équipes mobiles paludisme à la Croix-Rouge française.

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Au premier plan, le Pr Mathieu Nacher, chef de service du DRISP, dans l’amphithéâtre de l’ISPA, lors du séminaire de l’unité de recherche Santé des populations en Amazonie. Lorsqu’il a lancé le centre d’investigation clinique de l’hôpital de Cayenne, son équipe était installée au dernier étage de l’Ehpad. Il a ensuite déménagé tour à tour dans des bungalows, puis dans le bâtiment Roger-Pradinaud, avant que les chercheurs n’intègrent ce bâtiment spécifiquement conçu pour leur activité.

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Le Pr Antoine Adenis, chef de pôle du Département Recherche Innovation Santé Publique dans son bureau. Ce bâtiment visait deux objectifs, rappelle-t-il&nbsp;: réunir toutes les équipes sur un même site, « dans un écosystème physique qui favorise les échanges, le partage d’idées et de pratiques parce que la recherche s’en nourrit » et « figurer une ambition », celle de devenir un jour Centre Hospitalier Universitaire, ce qui est le cas depuis le 16 juin.Financeurs&nbsp;: l’opération «&nbsp;Bâtiment Recherche Enseignement&nbsp;» (N°SYNERGIE : GY0004465), retenue dans l’objectif de construire un centre d’excellence en santé publique et santé tropicale au sein du futur CHU de Guyane, a été cofinancée par le Centre Hospitalier de Cayenne, la Collectivité territoriale de Guyane et l’Union Européenne, au titre du Fonds social européen, dans le cadre du Programme opérationnel FEDER-FSE Guyane 2014-2020.