Dans l’Île-de-Cayenne, à Kourou, Saint-Laurent du Maroni et Mana, les enquêteurs de Guyaconso interrogent environ 1 600 foyers pour savoir ce que mange la population du littoral, qu’il s’agisse des enfants à partir de 5 ans ou des adultes, sauf les femmes enceintes.

Lancée en novembre 2022 dans l’Île-de-Cayenne, l’étude Guyaconso a débuté mi-mars 2023 à Kourou, Saint-Laurent du Maroni et Mana. L’objectif principal est de savoir ce que mangent les habitants du littoral guyanais, qu’il s’agisse des enfants (de plus de 5 ans) ou des adultes (à l’exclusion des femmes enceintes). Pour cela, les enquêteurs vont se rendre dans environ 1&nbsp;600 foyers, soit près de 1 % de la population guyanaise. Les enquêteurs interrogent les participants sur ce qu’ils ont mangé la veille, la composition détaillée des plats, la manière dont ils mangent. Ils s’intéressent également à leur activité physique, mesurent leur poids, leur taille et leur pression artérielle. Au-delà de connaître l’alimentation, les chercheurs souhaitent savoir ce qui détermine l’alimentation des participants. Les moyens financiers ont un impact très important sur la qualité de l’alimentation. Ces données, une fois analysées, constitueront la première étude sur la nutrition de la population guyanaise, point de mesure important dans le cadre de l’évaluation des politiques publiques sur le sujet (Plan National Nutrition Santé). Cette étude a été financée par l’Agence régionale de santé de la Guyane, la Direction générale des Outre-mer et la Direction générale de la santé.&nbsp;<figure class="image image_resized image-style-align-left" style="width:284px;"><img src="/uploads/Guyaconso_01_1113754a26.jpg" alt="Guyaconso-01.jpg"></figure>&nbsp;<ul><li>Vêtue de son t-shirt aux couleurs de Guyaconso, Marjorie Médan arrive chez une habitante de Stoupan, à Matoury. Cette enquêtrice en santé est l’un des sept enquêteurs qui interrogent les habitants de l’Île-de-Cayenne et jusqu’à Kourou dans le cadre de l’étude Guyaconso. Quelques heures auparavant, elle a reçu un point GPS, généré de façon aléatoire, lui indiquant où se rendre. Elle propose alors aux personnes vivant autour du point de participer.&nbsp;</li></ul>&nbsp;&nbsp;<figure class="image image_resized image-style-align-left" style="width:144px;"><img src="/uploads/Guyaconso_01bis_e503d27530.jpg" alt="Guyaconso-01bis.jpg"></figure><ul><li>Miraslin Salomon arrive chez des participants à l’étude Guyaconso, dans l’Île-de-Cayenne. Au total, près de 1 % des habitants de la Guyane auront été interrogés à la fin de l’enquête.</li></ul>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<figure class="image image_resized image-style-align-left" style="width:147px;"><img src="/uploads/Guyaconso_02_a658cfcb49.jpg" alt="Guyaconso-02.jpg"></figure><ul><li>Chaque matin, les enquêteurs de Guyaconso comme Jomara Da Silva reçoivent un point GPS déterminé au hasard. Ils proposent alors aux personnes habitants autour de ce point de participer à l’étude. Certaines familles vivent dans des conditions très précaires. Tous les deux mois, les enquêteurs ont donc la possibilité de discuter avec une psychologue sur leurs conditions de travail et ce qu’ils voient sur le terrain.</li></ul>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<figure class="image image_resized image-style-align-left" style="width:269px;"><img src="/uploads/Guyaconso_03_dd2a02988f.jpg" alt="Guyaconso-03.jpg"></figure><ul><li>Majorie Médan prend la pression artérielle de la participante.</li></ul>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<figure class="image image_resized image-style-align-left" style="width:178px;"><img src="/uploads/Guyaconso_03bis_2260090312.jpg" alt="Guyaconso-03bis.jpg"></figure><ul><li>Rafael Amatbahrowi est l’un des enquêteurs pour Saint-Laurent du Maroni et Mana. Il mesure la tension artérielle d’une participante.</li></ul>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<figure class="image image_resized image-style-align-left" style="width:190px;"><img src="/uploads/Guyaconso_05_d378b982e1.jpg" alt="Guyaconso-05.jpg"></figure><ul><li>Après la pression artérielle, c’est la taille qui est mesurée.</li></ul>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<figure class="image image_resized image-style-align-left" style="width:362px;"><img src="/uploads/Guyaconso_06_69ed777175.jpg" alt="Guyaconso-06.jpg"></figure><ul><li>Ensuite, tous les participants à l’étude Guyaconso montent sur la balance. Avec la taille et le poids, on peut calculer l’Indice de Masse Corporel (IMC) afin de savoir si la personne est en surpoids ou non.</li></ul>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<figure class="image image_resized image-style-align-left" style="width:368px;"><img src="/uploads/Guyaconso_07_6a977c708e.jpg" alt="Guyaconso-07.jpg"></figure><ul><li>Après les mesures, Marjorie Médan entame le questionnaire. Il s’intéresse à plusieurs aspects&nbsp;: les repas des vingt-quatre dernières heures avec les recettes, la fréquence à laquelle les enfants du foyer consomment telle ou telle catégorie d’aliments (viande, poisson, légumes, fruits, féculents…), les ressources du foyer et l’activité physique.&nbsp; L’insécurité alimentaire du foyer, problème dont l’ampleur a été mise en évidence par l’épidémie de Covid-19, est également mesurée dans l’étude. «&nbsp;La durée du questionnaire varie selon les participants, constate l’enquêtrice. Certains nous posent des questions, d’autres aiment échanger.&nbsp;» Il faut compter une heure, en moyenne.</li></ul>&nbsp;&nbsp;&nbsp;<figure class="image image_resized image-style-align-left" style="width:349px;"><img src="/uploads/Guyaconso_08_924af29f47.jpg" alt="Guyaconso-08.jpg"></figure><ul><li>Cette étude, menée par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD – Edwige Landais, Sarah Amiri et Yves Kameli), le Centre Hospitalier de Cayenne (CHC – Astrid Van-melle et le Dr Célia Basurko) et l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (Inrae – Caroline Mejean), à la demande du ministère de la Santé et de la Prévention, se justifie par le fait qu’«&nbsp;actuellement, nous n’avons pas de données sur l’alimentation en Guyane en population générale, expliquent le Dr Célia Basurko , médecin épidémiologiste, et Astrid Van Melle, ingénieure de recherche, au Département Recherche Innovation Santé publique de l’hôpital de Cayenne (DRISP). L’IRD souhaite ici connaître l’assiette type de ce que consomment les Guyanais, afin de connaître notamment l’apport en nutriments et en calories. Cette enquête va permettre de mettre en place des actions en promotion de la santé qui seront adaptées aux problématiques alimentaires et nutritionnelles du territoire.&nbsp;»</li></ul>&nbsp;<figure class="image image_resized image-style-align-left" style="width:274px;"><img src="/uploads/Guyaconso_08bis_aba9f5a6a6.jpg" alt="Guyaconso-08bis.jpg"></figure><ul><li>Fanny Carey remplit le questionnaire avec un participant à Guyaconso.</li></ul>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<figure class="image image_resized image-style-align-left" style="width:307px;"><img src="/uploads/Guyaconso_08ter_e0b6d494aa.jpg" alt="Guyaconso-08ter.jpg"></figure><ul><li>Les familles sont également interrogées sur les produits que consomment leurs enfants de plus de 5 ans, comme ici avec Jomara Da Silva et Miraslin Salomon.</li></ul>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<figure class="image image_resized image-style-align-left" style="width:496px;"><img src="/uploads/Guyaconso_09_1aa1a12455.jpg" alt="Guyaconso-09.jpg"></figure><ul><li>Entre le mois de novembre et la fin février, près de 700 habitants de l’Île-de-Cayenne ont participé à l’enquête Guyaconso. Depuis la mi-mars 2023, les habitants de Kourou, Saint-Laurent du Maroni et Mana sont invités à participer à leur tour. Au total, environ 2&nbsp;400 personnes répondront à Guyaconso, soit près de 1 % de la population guyanaise.</li></ul>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<figure class="image image_resized image-style-align-left" style="width:389px;"><img src="/uploads/Guyaconso_10_45c1b390b3.jpeg" alt="Guyaconso-10.jpeg"></figure><ul><li>Les enquêteurs en santé actuellement sur le terrain dans le centre littoral et à Kourou&nbsp;: Jomara Da Silva, Isabelle Joseph, Guerda Louis, Marjorie Médan, Alliana Rodin, et Miraslin Salomon. La coordination terrain est assurée par Alexandra Miliu, avec le soutien de la cellule investigation (Moinaecha Ahamada, Mayka Mergeay-Fabre).</li></ul>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<figure class="image image_resized image-style-align-left" style="width:334px;"><img src="/uploads/Guyaconso_11_2756ec360b.jpg" alt="Guyaconso-11.jpg"></figure><ul><li>Les enquêteurs en santé actuellement sur le terrain dans l’Ouest&nbsp;: Rafael Amatbahrowi, et Annette Zéphirin. La coordination terrain est assurée par Christian Horn, avec le soutien de la cellule investigation (Moinaecha Ahamada, Mayka Mergeay-Fabre).</li></ul>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<figure class="image image_resized image-style-align-left" style="width:263px;"><img src="/uploads/Guyaconso_12_5317ddace7.PNG" alt="Guyaconso-12.PNG"></figure><ul><li>Comment se déroule l’enquête Guyaconso, si vous êtes sollicité.</li></ul>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<figure class="image image_resized image-style-align-left" style="width:231px;"><img src="/uploads/Guyaconso_13_a53f84ec27.jpg" alt="Guyaconso-13.jpg"></figure><ul><li>L’étude Guyaconso est menée par l’Institut de Recherche pour le Développement, le Centre Hospitalier de Cayenne et l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement, à la demande du ministère de la Santé et de la Prévention. Elle est financée par l’Agence régionale de santé de la Guyane, le Centre Hospitalier de Cayenne et la Direction générale des Outre-mer et la Direction générale de la santé.</li></ul>&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;

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Guyaconso : Une étude pour savoir ce que mangent les Guyanais

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